Je suis née comme ça

Ce qui parle(parlerait) à mon âme, c’est d’enchanter la mienne et celle des autres chaque jour.De pouvoir jouer et aiguiser mon art face à un public, face à moi-même, face à une toile.De découvrir des personnalités qui crèvent d’authenticité et d’indépendance.Tel un énorme souffle.Pouvoir rejoindre des tas de lieux différents, d’en rapporter à chaque fois, un infime morceau cristallisé dans la chair.Je suis née comme ça.Arracher les masques, lever les voiles, crever les oeillères.

Cadeaux pour Yule

Bonsoir ,

Une idée a germé dans mon p’tit crâne.C’est bientôt Yule et je cherche les moyens de me lancer à corps perdu dans la peinture.Je me suis dit pourquoi ne pas partager?C’est assez simple, les deux premières personnes à réagir peuvent me donner un mot, le nom d’une divinité , un concept, peu importe.Et je leur fais une petite sanguine, une acrylique , ce qui me vient.Non je n’ai pas pris la grosse tête , je sais que j’ai encore du temps pour travailler mon niveau etc.L’idée c’est partager, si ça vous dit, n’hésitez pas à réagir via les commentaires.Par contre l’envoi se fera plutôt fin décembre , début janvier, en espérant que ça vous plaira .

Bien à vous 🙂

 

Ishtar

Mon interprétation des énergies de cette Déesse.Elle se fait doucement présente , et c’était une façon d’exprimer ce qu’elle m’a un peu murmuré:

Ishtar

Travail avec l’enfant intérieur

 

J’ai décidé d’écrire un article sur la notion générale de l’enfant intérieur, saupoudré de ma propre expérience.Cet archétype en nous comme son nom l’indique qui est la représentation de ce que vous étiez enfant, vos expériences, vos aspirations etc.Même si vous êtes adulte , il évolue toujours avec vous.

C’est quelque chose de vital pour moi de l’écouter, aussi douloureux soit son message, aussi joyeux soit sa flamme lors de vos échanges.

Je pense qu’il est important de cultiver, de communiquer avec son enfant intérieur.Il ne faut pas avoir une vision trop dure ou restrictive.Genre l’autre elle joue à quoi avec sa niaiserie d’enfant intérieur.Ni d’avoir une image d’Epinal de l’enfance.

Certains ont déjà un caractère qui est loin du côté lisse qu’on à trop tendance à cultiver.C’est une montagne russe l’enfance, d’une intensité très forte!Les joies comme les écorchures.En véritable éponge, tout est bon pour être absorbé.

Je ne vais pas vous refaire un espèce de cours psy.Je n’ai de toutes façons pas les connaissances requises.C’est juste que de contacter son enfant intérieur , l’écouter, le rassurer , l’aimer me semble indispensable!C’est là qu’on pose les fondations, c’est donc une source intéressante.Elle peut renfermer les explications de divers blocages, d’intérêts déjà vifs et qui se confirment d’une étonnante manière en grandissant.

C’est une sacré aventure d’ouvrir le coffre à jouets de cette période qui garde toujours un goût si particulier.Qu’elle soit douce , amère , joyeuse, écoeurante, ou profondément traumatisante.Ou un peu de tous ces ingrédients en même temps.Rien n’est monochrome, et certainement pas elle!

Le meilleur moyen de prendre contact avec lui , est déjà de se mettre en conditions.De dessiner des choses qui ont un lien avec les jeux enfantins, d’être dans un état d’innocence, d’ouverture.Le jeu peut aussi faire la différence.J’adore ça moi jouer aux pirates avec un morveux de trois ans ^^.C’est un exemple parmi d’autres.Au fond, peu importe votre méthode pour arriver à cet état.Du moment que ça fonctionne.

Si ça peut vous aider, vous pouvez même faire une méditation pour vous retrouvez dans un endroit qui représente de beaux souvenirs de votre enfance.Puis demandez lui de venir à vous.Mais ne soyez pas destabilisé si plusieurs enfants viennent à votre rencontre.Pour ma part, lorsque je le (enfin je les ) contacte, ils sont deux.Une fille et un garçon.C’est forcément symbolique, mais j’avoue ne toujours pas avoir tranché.Si vous voyez aussi qu’il est totalement triste , affolé, etc , n’hésitez pas à le rassurer.Et si c’est le cas, tentez de parler avec lui , de comprendre.

J’ai dû tiré les vers du nez à l’un des miens, et cela a amorcé des choses dont je réalise la portée seulement maintenant.C’est à dire bien deux ans après.

Une personne ayant eu une enfance heureuse peut être dans l’incompréhension si il fait face à un enfant totalement renfermé, peureux.Comme le travail avec les déités, il existe nombre de différentes facettes.Si celle-ci vous apparait , c’est que quelque chose à besoin d’être compris, accepté.Voir même lié à un évènement que l’on ne soupçonnait même pas.

La palette est très large, et c’est encore une fois à vous de faire le tri.Soyez bien attentifs au cadre, à l’attitude de votre (vos) interlocuteur(s).Aux couleurs , etc.

Parfois , l’enfant ne veut , ne peut rien dire.Laissez lui un peu de temps.Ne le brusquez pas, dites à quel point vous l’estimez.Comme tout travail, ça n’est pas en claquant des doigts que la solution vous sera servie sur un plateau d’argent.Cela ne doit pas être pris à la légère.Si c’est vraiment trop profond, le travail spirituel seul ne sera pas suffisant.

Si en revanche vous vous sentez prêts à sauter le pas, hé bien de nombreux trésors vous attendent.Teintés parfois de douleurs , de caps importants.Mes deux enfants intérieurs sont revenus il y’a peu pour me faire comprendre que j’ai encore des plaies à guérir.Deux enfants, ah oui je suis Gémeaux, ça aussi c’est une forte symbolique…

Et puis surtout, sachez vous accordez des moments privilégiés de jeux, histoire de renouer avec lui.Après tout , ça n’est pas en grandissant qu’il disparait , loin de là.Il prends simplement une autre dimension.C’est un guide vraiment précieux, qui sait aller à l’essentiel et redonner un peu d’espoir.Puisque l’enfant à une adaptabilité et des capacités de survie impressionnantes.

Bon voyage 🙂  .

Compte-rendu de ma cérémonie du cigare pour les Orishas

Au matin, sans crier gare, je me suis dit que cette fois-ci c’était la bonne!Mais de quoi elle parle celle-ci?Hé bien , de ma cérémonie d’offrandes aux orishas , ce que je nomme « la cérémonie du cigare ».C’est un pléiades , un Dominicain pour les curieux.

Voici un extrait d’un petit bout de ce que j’avais écrit sur un autre morceau de la toile à ce propos:

C’est très important dans ces cultures le cigare.On dit que là où il
y’a du cigare, il y’a du mysticisme.C’est un acte qui purifie l’espace,
et nous mets dans un état privilégié pour être en contact avec le monde
de l’invisible.Il nettoie et guérit.C’est une offrande fortement
appréciée et montre le respect que l’on a envers les entités/déités .

D’ailleurs c’est une tradition de femmes dans ces pays.Chez nous, il a
plutôt une connotation de l’homme assez aisé, qui dégage une certaine
idée du pouvoir du moins.

C’est d’ailleurs la tradition dans la Santeria de dégager sept
bouffées , pour honorer les sept esprits Afro-Cubains.Communément
Obatala , Yemaya , Ogum, Oshun , Chango , Elegua et Orula ( ou Oya).Mais le truc c’est que j’ai lu que Chango n’était pas forcément fan des cigares, alors méfiance.A vous de tâter le terrain, comme rien n’est parole d’évangile.

Je trouve que c’est une belle symbolique, un moment de partage , de
réflexion , de spiritualité.Tranquillement assis, l’esprit dans le vague
, ouvert au dialogue du monde.Je m’y vois déjà.J’apprécie le côté art
de vivre également.

A vrai-dire, je pensais faire un truc bien alambiqué, décoré, et tchic et tchac comme dirait une amie ^^.Puis en commençant mentalement à élaborer une déco précise, ça collait pas.La simplicité, voilà ce dont j’avais besoin .

Alors aux alentours de minuit, tadam, je m’apprête à commencer.Déjà galère j’ai pas de coupe-cigares.J’ai fais cuisine, donc je me dis qu’un couteau de ma mallette bien aiguisé devrait faire l’affaire.Pff bof hein, l’entame n’est pas bien propre.Mon frère me demande pourquoi je l’ai pas fais avec les dents sinon?Pas faux.

Je l’allume , attention pas comme une cigarette , la flamme doit disons comme frôler le cigare.

Puis je commence à pomper (bon les jeux de mots scabreux hein ^^).Parce que le but c’est les arômes, d’avaler la fumée ça sert à rien.

J’offre donc en ouverture une bouffée à chacun des orishas (comme dit les principaux, sinon je n’aurais pas assez d’un cigare ^^).
Et puis, je me sens comme hors du temps.Je n’avais pas ressenti ce lâcher-prise instantané depuis longtemps.Totalement ici, présente, seulement des bouffées régulières.La fumée qui s’échappe lentement.La joie des Orishas dans cette offrande également régnait dans l’air.

Pour parfaire le tableau, j’ai aussi partagé avec eux un petit verre d’un très bon rhum du Guatemala dont je me sers souvent pour leur faire des offrandes.

C’était pour eux tous , mais particulièrement pour Ogum.De plus, il en est particulièrement friand.

J’ai beaucoup apprécié ce moment de recueillement.Je me suis aussi laissée aller à quelques visions.J’étais comme partie.

Par contre, attention.Lors de différentes lectures , il arrive que lors de son premier cigare, on ai des violentes nausées, voir des vomissements.Heureusement, je n’ai eu que le premier cas de figure.Oui , oui détails pas terribles, mais après tout , si ça peut aider.Ne le fumer pas entier.

Il m’en reste un peu mais je crois qu’il est un peu mort malgré tout.Faut dire que je suis une grande débutante, alors j’ai pris à l’intuition sur le moment.Mais dans cette marque, il y’en a d’autres bien supérieurs en goût.Forcément plus chers également.

Voilà pour l’instant, le résumé de cette cérémonie , sous le sceau de la simplicité et du recueillement.Je n’ai pas tardé à dormir après ça , comme un gros bébé joufflu.

Les portes

J’étais dans les énergies de la Morrigan pour faire cette acrylique.Une arche, du sang, et des os qui explosent (je sais que ça n’est pas évident de prime abord pour les os^^).

portes

Esprit de l’ananas

Oui , oui, je me suis amusée à peindre un ananas .J’aime ce fruit par sa forme , ses couleurs et ça correspond vraiment aux énergies du moment.J’ai même fait un chapeau à cet espèce d’esprit de l’ananas ^^.Encore une fois, absolument rien de calculé, je laisse courir le pinceau:

ananas