Quand tout se bouscule

Quand les langues se délient, quand la fraîcheur pique, quand les lourds secrets n’en sont plus.Quand les verres à vin tintent de leur précieux liquide griotte.Quand tout se mélange, quand ses mains redessinent les contours de mon corps, quand pénètre une jouissance insoupçonnée.Les corps se cabrent, les désirs s’entremêlent.Quand une nouvelle stabilité fait surface, quand s’esquisse un désir prégnant de maternité.Quand il ne faut pas s’emballer.Peser le pour et le contre des tripes, vraiment?
Ça s’entrechoque, ça dévore, ça hurle, ça sanglote, ça chuchote.
Tout bascule , encore une fois, la roue tourne.Les aliments, les éléments, les croyants et les mécréants.Toi là-bas , viens t’amuser, goûter à mes désirs/délires barricadés.Un tissu rouge sang, des cris, un silence.Kaléidoscope d’odeurs, de sensations.Eveil au charnel, réveil de flanelle.S’enroule doucement entre mes cuisses le Grand Cerf.Tout se bouscule.