Guirlande d’Imbolc

Imbolc m’inspire beaucoup cette année.D’ailleurs ça me fait toujours le coup.Chaque année un sabbat auquel je n’étais pas sensible avant, me parle beaucoup.Comme si les choses étaient bien faites pour me permettre d’apprécier la profondeur de chaque fête 🙂 .En ce moment , c’est vraiment le tour du monde des influences dans ma spiritualité.Le côté slave revient.J’ai donc suivi cette inspiration en confectionnant une guirlande représentant le passage lent au retour de la lumière .Du fil de fer couleur cuivre , du papier , de l’acrylique , des perles en bois et deux brins de blé.Le tour est joué.Enfin je dis ça , le résultat rend assez simple et épuré, mais l’air de rien j’ai dû y passer deux heures en tout ^^.

guirlande slave

Les détails de chaque motif de la guirlande.

Les détails de chaque motif de la guirlande.

Soleil et perce-neige.

Soleil et perce-neige.

Et le dernier motif.

Et le dernier motif.

Avec en fin de parcours une offrande de crème fraîche à la Déesse Mokoš (Mokosh) pour clore joliment cet atelier ^^.Je vais aussi préparer gentiment mon autel pour Imbolc 🙂 .Et puis aussi de trouver une jolie finition pour la guirlande que ces deux bouts de fil de fer qui pendouillent dans le vide .

Nyktiphaes

Bonsoir,

Voici une acrylique /sanguine que j’ai faite il y’a de cela quelques jours.Vous aurez compris je pense que celle-ci représente un des aspects de Dionysos:

dionysos

Je n’ai absolument rien calculé et la compo est venue très naturellement au fil de l’avancement.

 

Un peu de verdure

Pour me ressourcer un peu hier je suis allée dans un joli parc de ma ville.Avec un point d’eau assez vaste , différentes essences d’arbres et deux bancs en pierre en face de cette étendue.Je me suis assise et j’étais juste là , tranquillement , les yeux dans le vague.Comme si le lieu autour était en train d’éponger  un peu mes diverses émotions « parasites ».Que ça fait du bien un peu de vert, ça faisait bien longtemps.A quel point je me sens chez moi (sortez les violons et les mouchoirs :p ).J’y suis retournée ce matin pour faire une offrande aux esprits du lieu.Un mélange de mauve et de marrube , que j’ai mis au pied d’un chêne, d’un saule pleureur et d’un espèce de buisson dont je ne connais pas le nom ^^.

Quoi qu’il en soit sur mon chemin , il y’a un seuil de malade à passer.Un ménage profond .Pour prendre une image, ça , c’est le clou du spectacle.C’est la fin , la conclusion.Bien sûr la fin d’un cycle j’entends , mais un cycle de nombreuses années.

Dionysos , bongo et flamenco

Un sacré mélange des genres.Entre un dieu voyageur que l’on « case » plus ou moins du côté Grec , des percussions afro-cubaines et une musique et danse qui tire ses origines d’Andalousie (ainsi que juive et arabo-musulman selon certains auteurs).Vous aurez donc compris qu’en ce moment je « marche » à tout ça.Dionysos est revenu en trombe .Il est vrai que je n’ai jamais établi une pratique , ni un travail régulier avec lui.Donc parler de retour serait un bien grand mot.Quoi qu’il en soit, il est là, et on peut pas le rater!J’ai d’ailleurs l’impression qu’il est assez narquois , du genre « tu crois qu’on peut m’échapper? ».Sauvage, chtonien , libérateur , enseignant .Et toujours l’un de ses épithètes ,  Nyktiphaês (qui éclaire la nuit) qui vibre d’une force… Il m’invite à me nourrir  de la terre , au sens primal.

Je redécouvre aussi à quel point j’aime les percussions , en écouter , en jouer.Ca me rappelle les voyages chamaniques, je m’en servais de temps en temps.Du chant aussi bien sûr mais c’est un autre sujet ^^.C’est là que je me rends compte que ça fait longtemps que je n’en ai pas fait.De voyages , et des percussions par la même occasion.

Le flamenco ah.Déjà ça me rappelle des souvenirs d’enfance lors de mes voyages là-bas.Et puis ça à cet aspect fort, indomptable, sensuel , parfois mélancolique , profond que j’aime beaucoup.C’est totalement à fleur de peau , ça transpire tout autant les écorchures que les élans de l’âme je trouve.Que ça me parle!Ce qui est drôle c’est qu’avant , j’avais beaucoup de mal à adhérer.Ca me sortait même par les yeux ^^.Après il faut aussi faire une sélection, comme tout .Mais étrangement l’Espagne revient fortement depuis que je ne peux plus trop y aller.C’est un superbe moyen pour faire monter l’énergie.

Ah oui décidément j’aime beaucoup ce trio, ça représente bien les énergies du moment!

Une chanson qui me colle à la peau.

Es war einmal (Il était une fois)

porte.jpg

Je me dis souvent qu’il faudrait que je fasses une sorte de topo en regardant un peu le chemin parcouru par dessus ma douce et blanche épaule (la Shinny/Naedune n’en fait jamais trop , elle s’exprime :p ).Le besoin s’en fait ressentir.Je préviens, ça risque d’être un peu long, vous pouvez encore partir en courant :p .Une manière un peu plus visible de préparer un nouveau cycle , suite à des ballottements spirituels , persos et de bla bla bla.Je ne me pose pas trop vite en soupirant d’aise , sait-on jamais qu’un méchant troll me foute un coup de massue en mode traître.Ce jour de choses est si vite arrivé :p .

Evidemment c’est une image pour se pas crier victoire trop vite et qu’une tuile vous tombe dessus sans crier gare.J’essaye d’adopter l’acrobatique équilibre, ouverture , réceptivité , sans oublier la lucidité.Je n’ai pas envie de tomber dans la rêverie.Ca n’est pas si évidemment , les seuils , les deuils , les mues.C’est souvent la petite rengaine populaire, c’est quand on se croit arriver que l’on nous mets le plus de bâtons dans les roues.Ou alors qu’on s’évertue à se coller des pièges sur la route de son propre gré.Parfois même sans s’en rendre compte.Le verbe engluer donne un peu l’idée.Les évènements nous collent d’une manière étrange à la peau , alors qu’on voudrait qu’ils sachent parfois nous donner un peu de répit.Et puis nous même à force, on fini par se trimballer un espèce de poids inconscient.Enfin tout cela semble enfin un peu se calmer, autant en profiter pour se donner les moyens.
Mais j’en reviens à ce coup d’oeil par-dessus l’épaule.Je revois mes débuts à quatorze ans avec une copine du collège , on se faisait des tirages avec mon tout premier tarot.Celui des fées de Gillian Kemp, qui est beaucoup plus complexe à interpréter qu’on ne pourrait le croire, sous son ésthétique naïve.Ou une espèce de tentative toujours avec cette copine de faire la visualisation pour trouver son animal totem.C’est marrant , c’était vraiment quelque chose qui m’avait tapé dans l’oeil directement.Peut-être était-ce déjà la médecine des animaux qui voulait se faire une place.

C’est un travail avec lequel je travaille beaucoup aujourd’hui. j’avais trouvé ça sur le forum pierre de lune je crois .L’étude des symboles , notamment par les rêves était aussi l’une de mes premières « études » .Le fameux dico des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant , fût l’un de mes tout premiers  ouvrages.Bien sûr , j’étais beaucoup plus dans une recherche de pratiques , de découvertes, que dans une véritable démarche spirituelle.C’était plus au départ une recherche que je qualifierais d’ésotérique.D’ailleurs , vers mes quinze, seize ans , j’ai intégré un forum ésotérique généraliste.Avec le recul , ça a été le début de beaucoup de choses.C’est avec cet outil que j’ai pu aborder pleins de sujets , et avec un certain sérieux.J’y ai aussi fait beaucoup de rencontres ( et toutes bonnes , là encore j’ai eu de la chance).Et certains avec lesquels je suis toujours en étroits contacts :p .
C’est aussi sur cette plateforme que j’ai eu des conctacts avec des médiums , et que j’ai commencé à prendre en compte mes capacités avec les esprits.Mais oula y’avait un boulot énorme à faire.J’étais totalement tétanisée , et en même temps intéressée.Attraction/répulsion.Au fond, pour le côté domaine des esprits, je savais vaguement que j’avais mis les pieds dans un truc où j’avais des choses à y faire.Pour le gérer c’était autre chose.J’avais découvert aussi que j’aimais beaucoup la méditation , et la visualisation.Et en inventer des personnelles aussi.

Ensuite j’ai atteri sur des sites avec des noms comme « paganisme » ; « wicca » , etc.Je devais avoir dix-sept ans.Encore à cette époque , la notion de divinité me semblait juste inconcevable.Pourtant j’avais fais un dessin aux pastels secs d’une effigie de la Déesse.Sans même que ça me parle, surtout que je comprennes pourquoi.J’avais simplement envie de la faire.Forcément , face à ce paradoxe, j’ai commencé à me poser des questions.J’ai beaucoupé fouiné divers sites internet , j’ai voulu mettre des mots sur tout cela.Parallèlement , j’avais ouvert avec deux amies rencontrés sur ce forum « génèse » éso , un forum justement autour des runes.Cela m’avait rapidement interpellé , et c’était l’occasion de former quelque chose autour d’un sujet précis et avec encore peu d’informations.Même si l’on débutés toutes plus ou moins, c’était un nouveau souffle.Petit à petit j’ai sentie que je glissais d’un univers purement ésotérique vers un côté plus païen.Vers une reconnaissance de quelque chose de plus profond.
Les deux premières divinités à m’avoir interpellés , c’était Pan et Idunn.J’ai commencé à ressentir les énergies , et accueillir l’idée de ce que pouvait être une divinité.Les honorer, établir un contact avex eux.Je commencais à vivre plus pleinement les sabbats , bricoler des choses en rapport avec les énergies avec lesquelles je pouvais « travailler » etc.Je tournais (et tourne encore) autour de divers panthéons.Mais principalement le Nordique , et le Grec.Plus viendront aussi les Orishas.
Puis vers l’âge de dix-huit ans, j’en avais un peu marre de rester seule dans mon coin.J’ai intégré le cercle des soeurs des éléments , j’ai partagé diverses expériences.De pouvoir parler , ritualiser avec d’autres était un grand changement pour moi.Ou même de pouvoir rencontrer en vrai d’autres personnes de diverses régions de France et même de Belgique lors des r.i.c (rencontres inter-cercles).J’y suis restée environ deux ans.
J’ai ré-intégré une pratique plutôt solitaire, même si je n’avais jamais cessé , les ritualisations dans le cercle n’étaient pas ponctuelles.Et quoi qu’il en soit, j’aime également faire ma tambouille seule.C’est toujours un peu cet équilibre , pouvoir échanger , parler de vive voix de ses expériences, ritualiser ou pratiquer en groupe à l’occasion.Et aussi avoir sa pratique intime , que je recherche.

J’ai par la suite intégré l’ordre de déa pour suivre la formation en tant que prêtresse.Même avec le recul , je ne pense pas que j’y suis allée par effet de mode ou je ne sais quoi.C’est pas vraiment ma nature non plus.J’ai senti un appel assez nouveau , peut-être de manière déguisée le signe qu’il fallait que j’ implique un peu plus dans mes travaux avec les Dieux.C’est à cette période que j’ai fais l’une de mes plus belles rencontres « divine » je dirais avec l’Orisha Yemaya.Qui m’a emmenée à m’intéresser de plus près à « toute la famille » si je puis dire.Puisque c’est un peu l’idée , l’énergie des Orishas.Ca n’est pas vraiment un panthéon , plutôt des entités dans l’esprit un peu totémique.Et j’ai compris au fil de ma formation que la Déesse uniquement n’était pas un chemin pour moi.Je sais bien qu’à côté rien ne nous empêche de travailler avec des Dieux etc , mais j’ai fini par comprendre que ça n’était pas vraiment quelque chose qui me convenait pleinement.Alors je suis partie.

Je suis revenue à fond les ballons au chamanisme , un domaine qui m’a fascinée pris aux tripes depuis mes débuts.Seulement les esprits , j’étais très à l’aise .Mais avec un gros travail sur soi , cela m’a beaucoup aidé à travailler dessus.Maintenant je ne dirais pas que cette peur est totalement partie , je crois que c’est assez sain en fait d’avoir juste une pointe de crainte pour tout cela.Comme le doute, ça aide à garder les pieds sur terre.Maintenant, je me dirige de plus en plus vers la Santeria et je n’oublie pas le Nord.Et d’autres déités reviennent avec leurs gros sabots ou d’autres avec plus de légèreté , chacun son style^^.

Arf je me rends compte que je m’étale sévèrement là , le pire c’est que j’ai l’impression d’avoir rien dit ^^. C’est marrant ce sentiment d’en connaître si peu , et en même temps d’avoir eu pas mal d’évolutions.Bon on se réveille , la lecture est bientôt finie lol .En fait elle l’est , j’écrirais peut-être quelque chose de complémentaire à celui-ci , genre un peu plus les avancements présents pour boucler la boucle 😉 .

Extraits

Bonsoir ,

J’avais envie de partager avec vous deux extraits de Mu , le maître et les magiciennes de Jodorowsky.Pour résumer la trame du bouquin , l’artiste chilien nous emmène dans ses pratiques zen, avec son maître japonais.Récit haut en couleurs de ses diverses aventures spirituelles , hors du zen également.Cela se déroule dans le Mexique des années 70.Parfois totalement psyché comme il sait si bien le faire .C’est si riche de divers ingrédients, qu’il y’a forcément quelque chose qui saura retenir votre attention.

Alors, en premier, un court extrait , j’aime beaucoup la force de la dernière phrase.

 « Jusqu’à maintenant tu as cru qu’être humble revenait à diminuer tes valeurs, à les cacher derrière un masque soumis, sans te rendre compte que tu avais marché de par le monde sans le voir directement, distrait par ce que tu croyais valoir ou ne pas valoir.L’humilité , mon enfant , c’est cesser de protéger tes croyances, d’affirmer à chaque instant ton existence, de démontrer à qui cela importe peu que tu mérites d’être vivant.Va, lâche prise, tu n’as rien à justifier.Entre dans ton corps, dépouille-le de toute finalité, ne l’envahis pas de tes doutes et de tes défenses, abandonne-toi , que te mangent les vautours , que les furies t’arranchent les intestins, que tu pourrisses , que tu deviennes cendres, lâche-prise , chacun de tes muscles est un coffre fermé, je vais te les ouvrir…. »

Une scène surréaliste, poétique.J’aime beaucoup la référence à l’ombre auquel on fait pas vraiment attention.Bien sûr, vous aurez compris que l’on peut y voir de nombreuses choses :

« Maintenant que ton aura est bien peignée , je vais devoir laver ton ombre. »
Elle ouvrit l’unique fenêtre.La lumière de l’après-midi entra à flots.Elle me plaça le dos vers l’extérieur , afin que mon ombre se projette dans le rectangle brillant qui s’étendait sur le sol.
« Mon fils, ne bouge sous aucun prétexte.Voici ta compagne, celle qui , sans que tu daignes l’entendre , te dit qui tu es vraiment : un cadran solaire.A chaque instant ton corps proclame l’heure qu’il est.Et cela est important car chaque heure à une âme, une énergie différente , qui exige que tu la manies de manière spéciale.Si tu forces tes heures en commettant des actions au moment qui ne convient pas, tu vis mal , tu tombes malade.Ne prêtant pas attention à leur ombre, la plupart des gens la portent comme si c’était un animal sale.Cela empoisonne leurs pas… »
Magdalena, à genoux, avec de l’eau parfumée à la lavande, savonna mon ombre , la brossa vigoureusement , essuya la mousse avec une éponge, la sécha et ensuite , satisfaite , m’empêchant encore de bouger , me la montra comme si elle exhibait une oeuvre d’art.
« La voilà toute propre .Regarde comme elle est belle.Maintenant qu’il y’a encore du soleil, rentre chez toi et sens-la… Je suis sûre que tu te rendras compte du changement… »
Tandis que je marchais , le soleil dans le dos, je voyais mon ombre comme une agréable compagne.Mieux encore, comme une alliée respectable… J’avais plaisir à observer la manière dont cette tâche noire, oiseau immatériel , passait sur les objets, les gens, les murs , laissant une invisible trace qui rendait la pureté et la joie à la matière citadine torturée.Je me rendais compte que les passants n’étaient pas conscients de l’ombre qui les accompagnait.Elles, n’étant pas vues, n’étant pas prises en compte , avaient l’air de guenilles noires, lourdes, sales et tristes, qui freinaient les pas, ajoutant de l’impureté aux objets sur lesquels elles passaient.

J’espère que vous avez appréciés la lecture de ces extraits.Ce livre comporte de véritable montagnes russes.Des passages peuvent être d’un longueeeet , alors que d’autres moments sont porteurs de beaucoup de sens par la richesse des symboles, des situations.Je n’ai pas forcément noté les passages qui m’ont le plus marqués lors de ma lecture , dommage, il y’en a un certains nombres.Je l’ai dégusté sur plusieurs mois.Ca n’est pas pour ma part le genre de bouquins que je peux lire d’un trait.Et sûrement que lors des prochaines lectures , je chopperais nombre de petits détails passés inaperçus jusqu’ici.

Craquage sur le mary-el tarot

Boîte du jeu

Boîte du jeu

Hier soir, je me suis dis que ça faisait longtemps que je n’avais pas trainé mes guêtres, ou plutôt ma souris sur divers sites de tarots.Surtout je me disais qu’un nouveau tarot , si il n’était pas d’un prix trop excessif , pourrait apporter un nouveau souffle à mes tirages.Il faut dire que je suis assez compliqué pour le choix d’un jeu.En premier lieu , c’est l’esthétique qui accroche.A mon avis, on ressent assez rapidement si un tarot colle à notre univers, nos visions.Pour ma part, j’ai du mal avec nombre d’entre eux.Les cartes sont jolies, mais souvent trop lisses à mon goût.Limite trop jolies, trop parfaites, alors je ne me sens pas comme proche des lames.Je n’entends pas par là , tiens un jeu bien laid, j’adhère, hop dans le panier.Seulement, la petite chose en plus , et c’est toujours très personnel.

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Alors, durant ma petite balade hier, de fil en aiguille , j’ai atterri sur la page du mary-el tarot .Par l’artiste Marie White.Et paf, de superbes lames, une originalité , une profondeur.Un côté sombre un peu dérangeant et en même temps très beau.Je n’ai pas su résister , et je l’ai commandé sur amazon uk.Il semble que sur le site le prix soit plus excessif.Je suis super impatiente de le recevoir, il me colle déjà à la peau!!Et ça m’inspire énormément pour des créations 🙂 .

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MARYYY

Ainsi qu’un topo sur ce tarot en langue anglaise :

Sauvage

Oh oui je sais cette notion que je vous sors n’est pas toute neuve.Usé à tort et à travers , le terme sauvage me colle pourtant à la peau.Forcément , je ne suis pas la seule.Mais je n’en suis pas à tenter de sortir mon épingle du jeu.J’ai juste envie de partager ce que ça représente pour ma part.C’est surtout quand j’en suis privé , que je porte un masque trop lourd, qui ne me convient pas, que ce côté sort les griffes .Je suis quelqu’un qui oscille beaucoup dans les extrêmes.Autant je peux être calme et réfléchie , autant j’ai un côté sanguin très ancré .Il se fait d’ailleurs sa place de plus en plus en ce moment.Mon travail avec le feu continu , cela fait partie de mon essence.Le message semble être d’apprendre à la nourrir, la maîtriser, et la raviver aussi parfois, et ce sur le long terme.C’est l’idée qui revient sans cesse, presser tout cela pour extraire ce précieux jus.Et quand le sauvage veut se faire entendre (mon feu aussi) il y parvient très bien.Comme si je devais faire totalement un avec ces différentes parties.Je me suis pris le chou pour savoir où je vais , pourquoi et bla bla.Alors que j’ai des tripes bruyantes qui m’indique juste une chose : déjà sort ce que t’as à sortir, bouge, construit des choses concrètes.Il n’y a que comme ça que les choses bougeront de même autour de moi.Boire, s’écorcher à l’existence, le reste n’est rien , ou si peu!!Là, maintenant , si tu veux danser, vas-y !!Ce sentiment t’apportera des choses, et la graine fera éclore le bourgeon.

Dans une forêt obscure et silencieuse , j’allume un feu de fortune,  avec les brindilles que je parviens à dénicher dans les environs.Le bruit qu’émettent les brindilles que je viens d’allumer me rassure.La chaleur qui m’enveloppe me berce doucement.Je commence à établir un contact avec lui.Il commence à me murmurer mille secrets , un peu railleur et taquin , il semble vouloir me défier: »Va tu réussir à t’affranchir? ».

Marcher vers la paix

Oui ce titre est assez pompeux, mais c’est ce que j’ai pensé en faisant cette toile.Suite à un article sur le blog  Waldatura à propos d’un documentaire « Le grand silence » sur les moines chartreux.J’ai commencé à regarder ce reportage, qui fait du bien à l’âme, vraiment. J’en ai grand besoin , de cette paix, cette simplicité , et ce recueillement.Beaucoup d’images ont attirés mon oeil dans ce reportage .Notamment un plan où il fait nuit, sur un couloir du monastère, et l’on voit un moine qui sort au premier plan pour se diriger vers une lumière au fond.Cette image est resté gravé dans ma tête, et je savais que celle-ci allait être l’objet d’une peinture.Ca reflète au mieux le côté épuré dont j’ai envie de me nourrir :

monastère